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  • Comme une Gazelle Apprivoisée de Barbara Pym

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    • comme une gazelle apprivoisée, Barbara Pym, 10 18, village anglais, littérature anglaiseMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Comme une Gazelle Apprivoisée ?

       "J'avais aimé ma première lecture d'un roman de Barbara Pym mais sans en garder un souvenir très marquant. Je voulais donc tenter à nouveau l'expérience depuis longtemps et cette sortie poche, en français qui plus est et avec une jolie couverture, s'est avérée être l'occasion parfaite."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Les soeurs Bede ne sont plus exactement de jeunes demoiselles mais cela ne les empêche pas de nourrir un amour sincère pour un homme hors d'atteinte pour l'une et une passion pour les jeunes vicaires pour l'autre, sans que cela perturbe démesurément leur vie tranquille..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Dès la première pages, le ton est donné ! D'ailleurs, si vous hésitez à lire ce livre, je vous encourage à le feuilleter en librairie, vous devriez pouvoir vous faire une opinion après quelques lignes seulement... Moi, j'ai ri en tous cas et apprécié l'esprit et l'humour fin et sarcastique de l'auteur, du premier au dernier mot du roman. Si vous aimez la campagne anglaise, la vie de village, les potins et surtout les relations humaines, vous devriez facilement être charmé par ce roman. Il n'y a que peu de personnages, peu d'intrigues et aucun rebondissements et pourtant, c'est un véritable régal que d'assister à ce manège incessant et ces petites histoires sans conséquences et d'être invité pour quelques mois dans la vie des soeurs Bede."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Je suis ravie d'avoir renouvelé l'expérience car cette lecture fut une réel plaisir. Il faut, je pense, savoir à quoi s'attendre pour l'apprécier pleinement et maintenant que c'est chose faite, nul doute que je lirai à nouveau Barbara Pym."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres de Barbara Pym ICI

     

    Alors, vous craquez pour "Comme une Gazelle Apprivoisée" ?

    Catégories : Lire en Légèreté 0 commentaire
  • Pleines de Grâce de Gabriela Cabezón Cámara

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    • pleines de grâce,gabriela cabezón cámara,10 18,la vierge marie,buenos airesMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pleines de Grâce ?

       "Vous me connaissez, forcément cette couverture canon ne pouvait que m'attirer, mais ce résumé aussi, je ne pouvais pas passer à côté de roman, il m'attirait comme un aimant."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Cleopatra, une prostituée travestie de Buenos Aires, a vu la Vierge. Depuis, elle discute régulièrement avec elle comme avec une copine. Qüity, journaliste à la dérive, est intriguée par cette histoire qui changera sa vie plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai tellement de choses à dire sur un si petit livre ! Il y a la plume, la narration et l'histoire, la sainte trinité de l'écriture. La plume de l'auteur est percutante, très crue et dépouillée, j'ai adoré. Ça vous met une claque, on ne peut pas le dire autrement. En revanche, j'ai eu beaucoup de mal avec la forme de la narration, surtout dans les premiers chapitres. Il m'a fallu quelques pages pour arriver à rentrer dedans quand même. On passe du passé au présent sans arrêt, d'un personnage à l'autre, écrit à la première personne, on ne sait jamais qui parle dans les dialogues, il faut s'accrocher...

       L'histoire maintenant... Et là encore, je suis passée par tous les sentiments. En premier lieu, elle est très différente de ce que j'imaginais, et de ce que laissait entendre la quatrième de couverture mais une fois ma déception surmontée, on est quand même obligé de s'accrocher à ces personnages atypiques qui se délitent... Et puis, elle est tragique cette histoire, on le sait dès le début et un peu comme dans Roméo et Juliette, on attend le drame inéluctable tout en espérant qu'il n'arrivera pas. En bref, c'est plein de fantaisie, d'amertume, d'espoir et de misère à la fois."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Dieu sait si j'ai adoré la loufoquerie de Cléo tout au long du roman mais cette fin, c'est juste trop. Pour moi, ça décrédibilise le reste. Je n'ai pas compris."

     

        Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...

     

    Alors, vous craquez pour "Pleines de Grâce" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • Manoir, Magouilles et Coq-au-Vin d'Ann Granger

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    • manoir, magouilles et coq-au-vin, Ann Granger, saga campbell et carter, policier anglais, campagne anglaise, 10 18Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Manoir, Magouilles et Coq-au-Vin ?

       "J'ai vraiment bien aimé le premier tome. J'avais hâte de retrouver certains personnages et d'en savoir plus sur les autres, d'enquêter à nouveau aux côtés de l'inspecteur Campbell et de me balader dans la campagne anglaise."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors que le vieux Monty rentre chez lui après sa balade quotidienne au pub, une bouteille de whisky à la main, il tombe nez à nez avec le corps d'un homme qu'il n'a jamais vu, confortablement installé (autant que puisse l'être un cadavre) sur le canapé du salon..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "D'abord, je voudrais rappeler qu'il ne s'agit pas d'un cosy mystery mais bien d'une enquête de police, où la campagne anglaise n'est qu'un bonus non négligeable. En tant que tel, j'ai beaucoup apprécié ma lecture. J'ai vite été prise dans l'intrigue, intéressée par les différents protagonistes. Ann Granger a un réel talent pour dépeindre ses personnages mais malheureusement, elle ne sait absolument pas l'exploiter. Tout d'abord, comme dans son autre série, il semblerait qu'elle soit incapable de lier ses différents livres en créant tout un panel de personnalités. J'avais adoré par exemple deux personnages du tome précédent mais ils ont ici complètement disparus. Mais en plus, elle néglige finalement ses héros, qui ont l'air d'être des prétextes à l'histoire et dont on ne sait presque rien. C'est franchement un gâchis monumental quand on sait qu'elle est tout à fait capable de leur donner de l'épaisseur. En plus, c'est le seul bémol de ces romans que j'aime par ailleurs beaucoup. Je garde donc espoir pour la suite et ça ne m'empêche pas de me régaler mais je me demande toujours comment cela se fait que nous sommes de nombreux lecteurs à relever ce même point et que son éditeur, lui, ne s'en est jamais rendu compte !"

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai apprécié la résolution de l'enquête et ses différentes ramifications mais j'ai vraiment eu de la peine pour le pauvre Monty et pour sa maison. C'est comme si Ann Granger se désintéressait de ses personnages dès que la police a terminé son travail. C'est, là encore, le reflet de son principal défaut et c'est vraiment dommage."

     

        Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques des livres d'Ann Granger ICI

    et celles de la saga Campbell et Carter par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Manoir, Magouilles et Coq-au-Vin" ?

    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire